Editeur : en auto édité
Paru le : 28 février 2020
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Résumé:
Rimini 1999... Cet été-là, Giulia n’a que seize ans. Elle ne connaît rien aux garçons au moment où elle rencontre Lando. Lui, est âgé de vingt-et-un ans. Il est d’une beauté à couper le souffle. À ses côtés elle va découvrir une multitude de premières fois. Il sera son premier baiser, son premier frisson. Mais aussi sa première douleur.
Mon avis:
Je tenais à remercier Micaela Barletta pour ce service presse.
Ne t’en va pas de Micaela Barletta… Ce roman m’a retourné, vous savez comme une crêpe qu’on lance haut et qui retombe sur votre poêle, mais non sans dommages (enfin, quand c’est moi qui le fais). Par cet écrit, j’ai pris de la hauteur, je me suis envolée pour me retrouver à mes 16 ans, à mon 1er amour. Puis la chute, la réalité des choses, l’atterrissage en souffrance
Nous allons découvrir, le premier amour de Giulia, une adolescente de 16 ans dont les lèvres ne se sont jamais posées sur celle d’un garçon. Pour leurs congés d’été, ses parents, Claudio et Isabella et sa jeune sœur Giada partent en vacances à Rimini en Italie. Un Papa Italien pur souche de Sardaigne (vous savez cette île Italienne située à quelques kilomètres au sud de la Corse), elle maîtrise parfaitement cette langue étrangère. Arrivée sur place elle se noue vite d’amitié avec des filles de son âge, Emma, Rebecca, Pauline et Amanda. De jeunes personnes totalement à l’opposé d’elle, tant par leur comportement qu’en termes de relations vis-à-vis des garçons, mais qui lui permettront d’échapper à la présence de ses parents.
Mais surtout, elle rencontrera celui qui chamboulera ses vacances. Il s’appelle Lando, c’est un jeune homme de 21 ans, habitant à Naples, en vacances lui aussi. Avec les tatouages qui ornent son corps, qui ne plaident pas vraiment en sa faveur aux yeux du père de Giulia, mais qui pourtant pour sa part l’attire, elle découvrira un adolescent, doux, attendrissant, à l’écoute. Grâce à l’appui sans limites de sa maman, et contre l’avis de son père, elle parviendra à passer du temps avec lui. Il lui fera ressentir bien des choses nouvelles. On a tous vécu cela, les fourmillements que l’on éprouve dans le bas-ventre, cette moiteur dans les mains, la déglutition qui se bloque à l’approche de son visage du nôtre. Cette envie de plus qu’une simple amitié. Et pourquoi pas plus qu’un amour de vacances ? Pourtant lui, il lui impose une limite à ne pas franchir, si même ces gestes, ces paroles lui donnent l’impression qu’il aimerait plus, il érige une barrière qui semble insurmontable. Jusqu’à ce qu’il finisse par céder à son désir à quelques jours de son retour à elle, pour Lille. De tendres baisers, des doux seront échangés avant son départ et la promesse que rien ne changera les sentiments qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Même si au début tout sera idyllique, les choses ne se dérouleront pas comme l’espérait Giulia ; et la chute ne sera que plus dure.
J’ai longtemps cherché ou Micaela voulait nous mener et puis je me suis laissée porter. J’ai vécu cette relation comme si elle était mienne. J’avoue, j’ai pleuré avec Giulia (oui, je suis une grande sentimentale, au cœur de choux fleur) et j’ai détesté Lando. Un trop-plein de questions a envahi mon esprit qui m’a incité à poursuivre la lecture pour obtenir moi aussi des réponses. Au même titre que mon héroïne, je me suis perdue dans l’incompréhension du comportement de ce dernier qui disait l’aimer plus que tout.
On ne peut que faire le parallèle entre notre vécu, ou encore celui de nos enfants et ce qu’éprouve Giulia. Un premier amour, un déchirement et plonger dans les ténèbres, pour pourquoi ne pas enfin voir la lumière. Encore une fois, j’ai été bluffé par un écrit de Micaela, elle a su me tenir en éveil, impatiente, plongé dans mon ressenti pour en définitive trouver mon chemin. À vous lectrices, je vous dis juste, tenter la lecture, laisser vous porter et oui ça fait mal, mais au bout du compte une magnifique histoire à découvrir.
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