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Photo du rédacteurCarine Sanchez

Love never dies de Ludivine Delaune et de Delinda Dane


Editeur : BMR

Date de sortie : 8 janvier 2020

Netgalley


Résumé:

Depuis huit ans, Ever baisse la tête, honteuse. Elle ne la relève qu’en présence de son fils, Luck. Pour lui, elle s’apprête à ouvrir une porte interdite, à demander l’aide d’un homme qu’elle n’aurait jamais dû rencontrer. Malcolm Blake. Imposant, hautain, dangereux, il est tout ce qu’elle déteste. Mais il est aussi son seul espoir, et si pour sauver son fils elle doit signer un pacte avec le diable, elle le fera. Les dés sont jetés. Il n’y a pas de retour en arrière possible.


Pour vous le procurer


Mon avis:


Je tenais à remercier BMR et Netgalley pour ce service presse.


Quand l’amour d’une mère et la volonté d’un père se rejoignent pour que la lueur d’espoir puisse continuer de briller dans les yeux de leurs enfants.

Nous allons rencontrer dans ce roman, Everly Hasting dite Ever, qui à l’aube de ses 17 ans donne naissance à un petit homme, son fils Luck. Ses parents, appartenant à la haute société, ont décidé à son cinquième mois de grossesse qu’il sera « préférable » pour le bien de tous qu’Everly ne vive plus sous leur toit. Aussi, ce sera toute seule qu’elle achèvera sa grossesse, dans une clinique privée, sans le soutien de ses proches. Ces derniers ont toujours supposé que l’enfant à naître de leur fille était la conséquence d’un comportement indécent de sa part. Mais il n’en est rien, cette conception s’est faite dans la douleur, l’humiliation et l’impuissance. Certes, elle n’a jamais avoué à ses parents cette vérité, mais leur abandon n’est pas moins déchirant. Aujourd’hui, son fils, c’est la lumière de sa vie, malgré les circonstances de sa venue au monde. C’est un petit bonhomme de 7 ans, doux, affectueux qui n’hésite pas à dire et redire à sa maman l’amour qui lui porte et inversement : « forever Luck » lui dit-elle « for ever » lui répond-il. Mais ce qu’il souhaite et ce qu’Everly veut plus que tout sont qu’il vive comme ses camarades. Qu’il court, saute, rit, profite de la vie tout simplement ! Pourquoi pas ? Parce qu’à l’heure actuelle, c’est une chose irréalisable, une défaillance pulmonaire le contraint à rester alité le plus possible et d’avoir comme meilleur compagnon une bouteille d’oxygène qui l’aide à survivre. Il a besoin d’une greffe et aux États-Unis, les donneurs compatibles sont inexistants, mais il y a une solution. Elle s’appelle Malcolm Blake.

Lui, c’est un homme arrogant au premier abord, froid et une force de la nature, au charme indéniable. Il observe ceux qui l’entourent et en déduit beaucoup. En voyant apparaître Ever dans son bureau, il ne voit qu’une personne hautaine, sûre d’elle, de sa richesse, celle qui lui permettra peut-être de sauver son fils avec son soutien. Alors, oui, il va accepter d’aider Everly. Il va l’amener à des milliers de kilomètres au Suriname où grâce à ses contacts, il est certain de pouvoir acheter en toute légalité un organe compatible. Il le fait pour Luck, parce qu’il est à l’orée de sa vie, mais aussi pour Hope, sa fille. Atteinte d’une maladie du cœur, ses besoins financiers sont énormes et l’argent que rapportera ce contrat lui permettra d’assurer les frais médicaux de son enfant.

Durant leur périple, long de plusieurs jours, ils vont inévitablement se rapprocher, s’épauler, se découvrir pour finalement s’apprécier, on ne les aimera que plus. J’ai craint pour eux et souris de leurs joutes verbales. Oui, Malcolm peut être macho à ses heures et à un humour plutôt douteux et Every avec sa force de caractère nous montre qu’elle a du répondant. Et j’avoue  ma poitrine s’est serré à bien des reprises quand les émotions sont devenues trop importantes. J’ai vraiment été prise par l’histoire, mais je l’admets pour moi, il manque quelques pages au terme de ce récit. Ludivine et Delinda sont à mon goût, passées trop vite sur ce qu’ont été leurs vies d’après. Il y a eu comme une carence entre ce qui a découlé de leur mission et la finalité de l’histoire, mais cela reste mon avis personnel. Et ne m’a nullement empêché d’apprécier la plume de ces dames.

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