Home coming de Ludivine Delaune et Delinda Dane

Editeur: BMR

Date de sortie: 26 Février 2020

Lien amazon: https://amzn.to/2T51Hix

Résumé:

Au premier regard, Jaxon Blake et Dylan Sparks se sont détestés. Pourtant, quand cette dernière doit trouver en urgence une famille d’accueil pour une fillette maltraitée, elle semble n’avoir d’autre choix que de se tourner vers Jaxon, dont le foyer Homecoming est devenu un havre de paix pour de nombreux gamins abandonnés. Mais peut-elle vraiment se fier à cet homme au passé trouble et inquiétant ? Dylan le sait, elle n’a pas droit à l’erreur. Car quand la vie d’un enfant est en jeu, elle ne peut se permettre le moindre faux pas…

Mon avis:

Je tenais à remercier BMR et Netgalley pour ce service presse.

Parce que tout le monde n’a pas la chance de naître dans une famille, aimante, il y a heureusement pour elles des personnes qui déplaceront des montagnes pour que leurs avenirs soient meilleurs. Nous allons faire la connaissance de Dylan Sparks, assistante sociale très impliquée dans son travail. Ses missions : retirer un enfant à la garde de ses parents lorsque celui-ci se trouve en danger, maltraiter. Son objectif : lui trouver une place dans une famille d’accueil afin que ce dernier puisse s’épanouir loin des turbulences qu’ont été sa vie, ou encore mieux lui trouver une famille adoptante. Mais il y a aussi le revers de la médaille à cette ultime option. Il faut trouver le bon foyer. Et maintenant, elle visualise les deux facettes, l’une bien heureuse d’avoir trouvé un couple aimant prêt à donner tout ce dont elle a besoin à la petite Lacey. Et l’autre, que je juge d’abject, devoir revenir à la case retour pour un bambin ayant été béni. Car, adoptez un enfant signifié que vous avez aussi droit à un délai de rétractation. Vous savez comme lorsque vous achetez un produit et que vous avez sept jours pour l’essayer et que s’il ne vous convient pas vous pouvez le ramener en magasin. Eh bien, la famille Hoover était décidée à chérir Sarah, il y a six mois, de lui offrir une seconde chance de croire en la vie et à présent, elle souhaite ne plus la garder, casser leur engagement. Rejeter un enfant, comme un bien de consommation. Il y a bien des situations qui peuvent toucher Dylan en plein cœur.

Il faut donc aujourd’hui trouver une solution pour le placement provisoire de cet enfant, en attendant de lui trouver de gentils parents et celle-ci apparaît pour Dylan sous le nom d’Homecoming.

Ce foyer est tenu par Jaxon Blake. Un homme qui offre à l’heure actuelle à ses petits pensionnaires tout ce que lui n’a jamais eu : de l’attention, de l’amour, la sécurité et un toit où il fait bon vivre. Les circonstances de la première rencontre entre nos deux protagonistes n’ont pas été sans conséquence, c’est le moins que l’on puisse dire. À la suite du vol à l’arraché dont a été victime notre assistante sociale : une course-poursuite avec son petit bandit et la récupération de son bien qui lui a été remis par Jaxon, je dirai qu’elle a été plutôt musclée et qu’elle n’a pas manqué de me faire sourire. (à vous d’en découvrir toute l’histoire.) Ce n’est que plus tard, lorsque celui-ci se présentera à elle pour lui demander de le soutenir dans son projet d’accueillir Luna, une nouvelle enfant dont la vie n’a été que martyre, qu’elle découvrira qui est cet homme et à quoi il se dévoue. Et aujourd’hui, c’est bien vers lui qu’elle va se tourner, elle a besoin de Jaxon. Ils vont devoir apprendre à se connaître et à se faire confiance, pour le bien de ses protégés.

Encore une fois, Delinda et Ludivine m’ont bluffé. Mais j’avoue, je me suis posé beaucoup de questions ; quant au nom Blake, je ne voyais pas quel était le lien entre Jaxon et Malcom… Rappelez-vous Love et Hope Nevers dies. J’ai été agréablement surprise, oui, elles ont titillé ma curiosité, jusqu’à que cela soit impossible de m’arrêter. J’ai achevé ce roman dans l’impatience. Elles nous offrent encore une fois une magnifique leçon de vie, ou j’admets que parfois les actions de certaines personnes pourraient vous réduire en un état proche du dégoût en la fatalité. Et pourtant elles nous font y croire encore, oui l’existence peut être belle.