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  • Photo du rédacteurCarine Sanchez

Comment meurt une danse de Claire Quilien


Edition : So Romance

Paru le : 8 mai 2020


Résumé:

La découverte de l’amour peut parfois se teinter de douleur... Aquitaine, 1137. C’est le poème d’un troubadour. C’est le choc des épées. Ce sont les premiers frémissements d’un cœur amoureux. À la veille du mariage de la duchesse Aliénor d’Aquitaine avec le dauphin de France, une de ses suivantes, Béatrix d’Hampton, rêve. Elle rêve naïvement de son chevalier et se languit de l’attendre. Ses rêves se réaliseront dès qu’elle croisera le regard troublant d’un nouveau troubadour de la cour. En quelques mois, Béatrix est propulsée dans une vie dont son adolescence rêveuse ne soupçonnait guère la douleur. Secrets, passion, intrigues... C’est la fin de son enfance, qui s’endort comme meurt une danse... Des puissants sentiments, des décors réalistes et somptueux, un décor médiéval que vous adorerez (re)découvrir... Claire Quilien signe une romance remarquable par sa précision et par son intrigue romanesque !



Mon avis:


Je tiens tout d’abord à remercier les éditions So Romance ainsi que Claire Quilien pour ce service presse. En l’an 1137, Béatrix d’Hampton, 16 ans, est une des damoiselles de compagnie de la duchesse Aliénor d’Aquitaine. Sa maîtresse va épouser Louis, fils du roi de France, héritier du trône et donc quitter Bordeaux afin de rejoindre Paris. Bien sûr, ses suivantes voyageront avec elle. Béatrix est calme, timide, douce et rêve d’un amour sincère, auprès d’un preux chevalier. Envie présente depuis la lecture et l’écoute de plusieurs ouvrages dédiés à la romance. Et puis qui ne songe pas à trouver un gentilhomme digne de ce sentiment ? Elle est très proche de Mahaut, de deux ans sa cadette, suivante elle également, avec qui elle partage quelques confidences. La veille du mariage de la duchesse, à la suite d’une maladresse, Béatrix fera une rencontre qui la troublera au plus haut point. Alors qu’elle chuta, ce fut un jeune et beau garçon qui lui évita l’humiliation de la situation. Des cheveux couleur corbeau et des yeux aussi noirs que captivants. Tout, dans son physique le différencie des hommes vivants aux alentours. Jusqu’à son teint bien plus foncé que celle des Bordelais. Le soir, qu’elle ne fut pas son étonnement, de découvrir que ce dernier, n’est pas un des Français arrivés il y a peu, mais un apprenti troubadour, accompagnant le célèbre Marcabru, venus les divertir. Elle se trouva sous le charme, de cet inconnu dont elle découvrit l’identité, Maïeul de Jumièges. Tout en lui l'a fascinée, son physique certes, mais aussi sa voix envoûtante quand il se mit à chanter et surtout le regard insistant qui lui adressa à la fin de sa représentation. Alors qu’elle effectuait sa balade quotidienne une fois la lune levée, elle fut surprise de croiser le troubadour. La conversation s’engagea et il lui relata quelque peu sa vie, ses origines. Sans même le vouloir, mais tout en l’espérant, ils se retrouvèrent régulièrement sur le chemin de garde à la nuit tombée afin de parler. Leur attirance était bien réelle, de frôlement, aux baisers échangés, l’amour vit le jour. Un sentiment nouveau pour Béatrix, qui lui réchauffait le cœur. Bien heureusement, Maïeul faisait lui aussi partie du voyage pour Paris. La voilà arrivée à destination, reconnue comme une guérisseuse aguerrie, Beatrix s’est vu propulsé comme tenancière de l’herboristerie. Alors qu’elle était en route, accompagnée par Mahaut pour cueillir des herbes nécessaires à la confection de ses remèdes, elles furent importunées par un sans-abri. Sans l’intervention de sieur d’Engoulement, meneur de la délégation anglaise, venu rencontrer le roi et deux de ses soldats, cette altercation aurait pu mal se finir pour les deux jeunes femmes. Ces représentants avaient déjà été présentés à la cour et un des guerriers présents, avaient attiré son attention. Tancrède de la Hauteville. Celui-ci même qui lui faisait face aujourd’hui. Elle savait qu’elle avait auparavant croisé cet homme, mais sa mémoire lui faisait défaut. Afin d’assurer leur sécurité, Sieur d’Engoulement chargea ce dernier d’accompagner ses dames dans leur mission. Choses qu’il assuma autant de fois que nécessaire, pour leur satisfaction mutuelle. Mais il commença à développer des sentiments profonds pour Béatrix et ne lui cacha pas. J’ai lu peu de romance historique. Peut-être est-ce parce que le langage employé se trouve bien différent de celui de notre époque et des fois, j’ai du mal. Mais quand l’écriture est aussi fluide que celle de Claire, j’avoue les mots raisonnent et j’ai pris plaisir à parcourir cet ouvrage. Les descriptions relatées nous plongent au Paris d’antan. Nous découvrons une jeune fille faisant face à des sentiments nouveaux pour elle, l’espoir, l’amour oui, mais également, le chagrin, plus fort, la souffrance et une prise de conscience autant douloureuse qu’elle soit. Nous retrouvons dans ce roman, ce qu’étaient les lois et les obligations des personnes vivantes à cette époque révolue. À cela, Claire mêle des intrigues sur le passé et le présent de deux protagonistes. Mais, pas seulement, même les personnages secondaires viennent enrichir le récit par leurs peines et devoirs personnels. Un livre passionnant qu’il faut poursuivre à tout prix malgré le rythme léger du début, car une fois la machine lancée, on ne peut l’arrêter.

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